127 heures

Lundi, 27 Août 2012 21:22
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Le 26 avril 2003, Aron Ralston, un jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l'impensable survient : un rocher se détache au-dessus de lui et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d'hypothermie, en proie à des hallucinations...
127 heures plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il prend la décision la plus difficile de son existence. S’il veut survivre, son seul espoir est de s’amputer le bras.
Au-delà d'un récit d'aventures, au-delà d’un film qui déchaîne déjà les passions, 127 heures est le témoignage édifiant d'un homme qui a su aller au bout de lui-même et reconquérir sa liberté coûte que coûte.


L'avis de Jaina : Quel courage, quelle présence d'esprit et quelle lucidité ! En le terminant je me suis dis heureusement qu'il était très expérimenté en conditions extrêmes et en alpinisme sinon il n'aurait jamais survécu à ce calvaire. Je me dis aussi que si il avait prévenu son entourage du lieu où il allait faire sa randonnée, les secours se seraient organisés bien plus tôt. Dans son malheur il a eu énormément de chance de survivre, tout ça n'a tenu qu'à un cheveu même quand il se coupe le bras pour se libérer de ce rocher, il est dans un état physique et mental déplorable et il y a une petite part de chance dans sa survie.
Le récit est construit avec des chapitres de sa situation d'emprisonnement dans le canyon entrecoupé par des chapitres racontant ses multiples péripéties passées. C'est là qu'on s'aperçoit qu'il est un habitué des situations critiques.
Il y a des moments plein d'émotions comme lorsqu'il allume son caméscope pour enregistrer son testament et pendant tout le récit on est sous tension avec lui et pour lui, parce qu’on sait qu'il s'en est sorti mais à quel prix !
Pour s'amputer soi-même d'un bras il faut je pense être dans un état second et d'ailleurs dans le livre il dit qu'à ce moment là il est dans une espèce d'euphorie.
C'est une belle leçon de courage et de sang froid, ce qui est étonnant c'est qu'il dit que si c'était à refaire, il ne changerait rien parce que c'est tout le parcours qu'il a accompli qui a fait qu'il en est arrivé là et ça fait partie de son histoire personnelle.
Je vais sûrement prendre le DVD du film, je l'avais vu en partie chez mon frère, mais maintenant que j'ai lu le livre, j'ai envie de le voir en entier.

 

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