Elephant man, la véritable histoire de Joseph Merrick, l’homme éléphant

Dimanche, 13 Mai 2012 08:07 Administrateur
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elephant man

 

Bien que sa mort remonte à près d'un siècle, Joseph Merrick, mieux connu comme l'Homme-Elephant, n'a fait intrusion dans la conscience populaire que récemment. Au théâtre, Elephant Man, la pièce de Bernard Pomerance, se joue depuis plus de un an à Londres et à Broadway où elle reçut le prix de la meilleure pièce de l'année.
Au festival du film fantastique d'Avoriaz 1981, le Grand Prix a été décerné à Elephant Man, le film de David Lynch avec, comme acteur principaux, John Hurt, John Gielgud et Ann Bancroft. Quant au livre de Peter Ford et Michaël Howell, il figure depuis des mois sur la liste des best-sellers aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
A quoi tient cet engouement ? A la personnalité de ceux qui se sont penchés sur la vie de Joseph Merrick, sans doute. Mais, surtout, à l'extrême bonté du "monstre" que l'on exhibait de foire en foire et qui, toujours, toléra les quolibets cruels dont l'accablait la foule. Sous l'enveloppe difforme de l'Homme Elephant battait un coeur sensible, sentimental, qui, comme celui de Quasimodo ou de la créature de Frankenstein, nous bouleverse.

L'avis de Carrie : C’est un livre très complet sur l’histoire célèbre de Joseph Merrick, l’homme éléphant. Contrairement au film où on le découvre en même temps que le Dr Treves sur un champ de foire (d’ailleurs, le réalisateur s’est inspiré des mémoires du Dr Treves pour son film), là on en apprend plus sur sa famille, sa mère qui l’a aimé jusqu’à sa mort alors qu’il avait 11 ans, son enfance, les conditions de vie de l’époque (tout ça grâce à des documents d’archive). Les auteurs de ce livre s’attachent aussi longuement à diagnostiquer la maladie de Joseph (la neurofibromatose – extrême dans son cas. Depuis, des tests ADN ont montré qu’il était porteur d’une autre maladie, le syndrome de Protée). A la fin du livre, nous avons l’autobiographie de Joseph Merrick, très courte (2 pages) et les mémoires du Dr Frederick Treves, que j’avais déjà chroniquées

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