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Francophones Simonay, Bernard La Vallée des neuf cités

La Vallée des neuf cités

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Nous sommes en près de 4000 après JC. Cela fait pratiquement 15 siècles que la civilisation telle que nous la connaissons a disparu, retombée dans la barbarie après le Jour du Soleil (24 juin 2484). Dans la vallée du fleuve que nous connaissons sous le nom de Danube, une civilisation de type scandinave s'est développée, coupée du monde. Voici l'histoire d'Hegon, jeune noble, et futur fondateur de la rayonnante cité de Gwondaleya, patrie des héros de "Phénix".


L'avis de scifigirl : J'ai adoré me replonger dans l'univers de Simonay, en découvrir plus sur Charles Commènes, sur l'incroyable travail et dévouement des amanes pour pacifier les tribus sauvages et les ramener vers le savoir et la paix qu'ils ont perdus au fil des siècles. J'ai également apprécié de voir naître les prémisses de la chevalerie telle qu'on la connaît dans "Phénix", de découvrir d'autres mondes amanites, d'autres cités surves. Rien à redire non plus du côté action. Ca voyage, ça guerroie, ça découvre, et moi sur les talons d'Hégon et de sa suite, j'ai été la première à en profiter.
Par contre, le reproche principal que je ferais à cette préquelle est son côté extrêmement prévisible, que ce soit par ses personnages ou par son scénario. On parvient à deviner quasi-systématiquement tout ce que vont être les actions et décisions d'Hégon, et les moindres développements sont décelables à des lieues à la ronde. Aucun élément de surprise donc, et des personnages sympathiques mais assez plats finalement et des longueurs par moment quand l'auteur se laisse aller à disserter sur l'homme et sa nature.
Je ne suis pas certaine que je me serais laissée tenter par la suite si j'avais lu cette préquelle en premier. J'ai réussi à me laisser séduire parce que je mourrais d'envie de me replonger dans un univers qui m'avait fait rêver, mais je n'en garderai certes pas un souvenir impérissable.


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Newsflash

 

James Herbert est un auteur anglais spécialisé dans le domaine de l'horreur né le 8 avril 1943 à Londres.

Après avoir caressé la carrière de chanteur et de directeur artistique, James Herbert se consacre à la littérature. Peu à peu, il se spécialise dans l'horreur, sous toutes ses formes. Plusieurs thèmes sont récurrents dans son oeuvre : les catastrophes, le surnaturel, le nazisme et la réincarnation. Il aborde les catastrophes à plusieurs reprises, notamment dans ses premiers romans, comme La Trilogie des rats ou Fog ; tous deux influencés par les romans de science-fiction de John Wyndham. L'horreur qu'il dépeint ici est symbolique du déclin de la société, où même les autorités sont incompétentes. Sa période surnaturelle (Dis-moi qui tu hantes, Le Survivant) laisse l'horreur scientifique pour une horreur plus improbable. James Herbert revient ensuite aux horreurs plus terre à terre en consacrant deux romans historiques où des Britanniques sympathisent avec des nazis. Le dernier thème phare de la bibliographie de James Herbert est la réincarnation, comme dans Others ou Le Jour où je suis mort.

(Source : Evene)

Bibliographie : (dates de publications françaises)

  • Les Rats, 1976
  • Le survivant, 1978
  • Le Sombre, 1986
  • Pierre de lune, 1987
  • Le Repaire des rats, 1989
  • L'empire des rats, 1991
  • Fluke, 1992
  • La Lance, 1992
  • Hanté, 1992
  • Sanctuaire, 1993
  • Fog, 1994
  • Sépulcre, 1995
  • Présages, 1996
  • 48, 1999
  • Ballade pour un ange déchu , 2000
  • La Conspiration des fantômes , 2000
  • Le Jour où je suis mort , 2005
  • Le Secret de Crickley Hall, 2008
  • Les Autres, 2009
  • Magic cottage, 2010