Le mois de février de l’an 1541.
Un moine dominicain franchit le col de Tende et découvre avec stupéfaction les fresques de Giovanni Canavesio près du village de La Brigue.
Un marchand français débarque d’une galiote qui fait relâche en rade de Villefranche et s’installe dans la cité niçoise à l’auberge du Loup Blanc. Le chevalier de Blancardi meurt dans la rue Droite entouré de jeunes gens qui fêtent bruyamment le carnaval.
Un énigmatique courrier qu’il lisait en marchant est retrouvé sur la chaussée ; l’unique phrase qui y est écrite éveille les soupçons de Charles de Montreil :
Le chien aboiera et l’épée de l’archange s’abattra sur le mécréant.
L'avis de Nono : Une fois encore, un polar riche en découvertes ! Cette fois-ci, il s'agit du peintre Canavesio dont les fresques dépeignent sans pincettes les travers de l'âme humaine. Il est dommage une fois de plus que l'on n'ait pas les peintures sous les yeux au fil de la lecture, mais bon c'est réparable. L'intrigue est bien menée, je me suis transportée avec plaisir dans les rues du Vieux Nice pendant le Carnaval. J'ai trouvée cependant la fin assez longue. L'énigme est vite résolue mais les explications s'étendent sur plusieurs pages et sont beaucoup moins dynamiques que le reste du roman. Mais je reste fidèle à l'auteur malgré ça, son univers me passionne et j'attends un tome 5 avec impatience !