Dans l'Algérie française, Albert Meurseault mène une vie ordinaire, entouré de voisins, certains proches (comme Marie), d'autres moins (comme le vieux Salamano). Il narre lui-même cet univers simple et quotidien, ainsi qu'un drame : pour aider un ami algérien à accomplir une vengeance, il tue un homme... Il est arrêté et ne peut plus qu'attendre l'issue de son procès...
L'avis de Raphaël : Albert Camus installe la banalité par petites touches : son narrateur raconte des évènements d'apparence insignifiante, présente ses voisins (le plus haut en couleurs étant Salamano)... A noter un effet de style qui peut dérouter : les dialogues sont presque tous au style indirect. Et alors que le lecteur se croit embarqué dans une description du quotidien arrive le passage du meurtre : bien qu'il n'y ait aucun sadisme, c'est brutal (car à peine attendu), chaotique (Albert Meurseault tue l'homme en perdant le contrôle des évènements)... Une claque !