New York, côté paillettes. Pour Lizzie, attachée de presse de son état, rien ne compte plus que d'entretenir son réseau de contacts - mais attention, "VIP Only". Tel excellent ami perd son poste de chef de rubrique et intègre une petite rédaction sans influence ? Il sera relégué au rang de connaissance, par la force des choses. Lizzie et son mari, Ned Allen, chef de publicité chez CompuWorld le savent : c'est la jungle. Pas toujours agréable, mais tant que l'on reste du côté des prédateurs, l'âpreté du combat à mener quotidiennement détourne les questions éthiques. On mène la vie dure à sa carte American Express, on dort peu... qu'importe, on se rattrapera plus tard, il faut rester dans la course. Puis tout bascule : CompuWorld est racheté par un groupe allemand qui épure sans états d'âme et Ned fait partie des sacrifiés. Sa descente aux enfers sous-tend une critique féroce de l'impitoyable système libéral américain, qui pousse ses exclus dans leurs derniers retranchements.
L'avis de Nono : Très complet ce bouquin ! Je m'explique : on se fait chier comme un rat mort tout le début (et c'est un long début, hein ! Pas seulement quelques pages...) et puis le roman opère un revirement total et waouh ! ca bouge dans tous les sens et on ne peut plus le lâcher. Heureusement qu'on m'avait prévenue de persévérer et de passer outre les 50 premières pages (moi je dirai plutôt qu'il faut ramer pendant les 100 premières, mais bon...). Au final, c'est plutôt pas mal, certainement pas le meilleur de Kennedy, loin de là, mais ça passe. Il faut juste éviter de commencer la découverte de l'auteur par celui-ci...