Le roman est suivi de plusieurs nouvelles. Il est le premier volume de Démons intimes.
Joey Shannon, qui vivote à Las Vegas entre ses petits boulots de croupier et l´alcool, revient à Usherville, Pennsylvanie, pour l´enterrement de son père. Très vite, il est sujet à des hallucinations morbides et à d´étonnants troubles du comportement. Alors qu´il quitte la ville, il a la surprise de voir rouverte la route, fermée depuis 20 ans, qu´il prenait pour se rendre à l´université. Intrigué, il l´emprunte, et sa rencontre avec une jeune auto-stoppeuse lui fait réaliser... qu´il est revenu 20 ans plus tôt ! Et dans un but bien précis...
La citrouille noire
Peu avant Halloween, une famille acquiert une étrange citrouille, peinte en noir. Qui devient tout autre chose de bien moins innocent quand tombe la nuit...
Mademoiselle Attila
La Graine, une entité extraterrestre malveillante, compte bien posséder les terriens afin de semer le chaos sur cette planète Terre. Mais une institutrice, en voulant protéger sa classe, va se révéler un adversaire surprenant...
Dans le cœur des ténèbres
Une maison recèle une cave aux terrifiants pouvoirs qui n´apparaît... qu´avec la haine du propriétaire !
Les mains d´Ollie
Ollie est un vagabond doté d´étranges pouvoirs grâce auxquels il sauve une junkie. Mais ce télépathe trop puissant peut-il rendre heureux son prochain ?
Le voleur
Billy est un voleur aussi habile que malveillant. Et ce soir, ce sac dérobé recèle un trésor, aucun doute possible. Mais lorsqu´il l´ouvre...
Pris au piège
Une veuve et son fils voient leur maison assiégée par des rats mutants...
L'avis de Raphael : Étranges détours n´a qu´un gros défaut : sa quatrième de couverture, qui donne assez d´indices pour qu´on devine pourquoi Joey revient dans le passé. Malgré cela, l´intrigue s´avère palpitante, avec l´habituel sens du rythme de Dean Koontz. Et nous avons une petite surprise à la fin...
La citrouille noire et Mademoiselle Attila déçoivent : elles commencent bien, promettent quelque chose de terrifiant, ont des idées de départ bien imaginatives... mais se gâchent par des pirouettes naïves !
Le cœur des ténèbres est bien malsaine comme on aime : qui ne rêverait pas de cette affreuse cave, capable de faire disparaître dans les pires souffrances nos pires ennemis ? Ce propriétaire a raison de se qualifier de «quelqu´un de bien», mais... tentation, tentation... C´est un peu chacun de nous !
Les mains d´Ollie est la plus triste... Il y a un peu de John Caffey dans ce personnage que son grand pouvoir condamne à la solitude !
Le voleur est d´un sadisme jouissif : un vrai cauchemar pour cette petite crapule ! Le personnage principal -et quasi-unique, les autres ne faisant que passer- est antipathique à souhait !
Pris au piège, palpitante à souhait, dotée de personnages attachants, est... frustrante : cette idée aurait pu être un roman. Sous sa forme de nouvelle, elle laisse une rageante impression de brièveté...