Inferno, dans le désert du Texas, aurait pu devenir riche. Mais depuis la faillite de la mine Preston qui aurait dû faire sa fortune, elle perd ses habitants. Deux bandes, les Renégats (blancs) et les Crotales (mexicains) s´y battent régulièrement, ce qui ne remonte pas vraiment une population déjà au bout du rouleau...
Tout bascule le jour où un étrange engin volant s´écrasent sur le pick-up de Jessie Hammond. Suite à cet accident, la toute jeune fille de Jessie, Stevie, se retrouve en possession d´une sphère aux surprenantes propriétés... qui la possède ! Cette entité, qui se fait appeler Dauphin, prétend que Stevie est en sécurité et que ses intentions ne sont pas hostiles...
L´horreur commence véritablement lorsqu´une pyramide s´écrase sur la casse de Mack Cade, le gangster local. Cette pyramide renferme l´ennemi juré de Dauphin. Un être surpuissant et malfaisant qu´elle nomme Scorpion...
L'avis de Raphaël : C´est avec l´excellent souvenir de L´heure du loup que je me suis procuré ce Scorpion. Il est vrai que l´intrigue tient bien en haleine ! L´affreux Scorpion, non content d´être d´une rare cruauté, dispose d´un arsenal terrifiant (je vous laisse la surprise !). Inutile de préciser qu´on craint très souvent le pire !
Ce qui va moins, c´est que Robert McCammon essaie d´inventer une ville et sa population. Oui, comme Stephen King avec Castle Rock ou Derry ou d´autres Little Tall Island. Sauf que quand Stephen King le fait, le résultat est haut en couleurs. Robert McCammon n´a pas vraiment cette habileté. Pour la ville en plein désert, c´est bien réussi. Mais pour les personnages, il se repose trop sur les clichés. Résultat : on devine certaines évolutions des personnages. C´est d´autant plus regrettable que ces clichés datent de l´époque de la rédaction du roman, à savoir les années 80. Résultat : le livre semble... vieilli.
Une bonne lecture tout de même, grâce au suspense. Mais il faut surmonter quelques clichés.