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Francophones Prévost, Abbé Abbé Prévost

Abbé Prévost

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abbé prévost

 

Antoine-François Prévost, plus connu sous son titre ecclésiastique d'abbé Prévost , est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d'Église français, né le 1er avril 1697 à Hesdin (dans le Pas-de-Calais actuel) et mort le 25 novembre 1763 à Courteuil.

L'enfance d'Antoine-François Prévost est dramatiquement marquée du deuil de sa mère et de sa soeur. Rapidement s'y ajoute le conflit avec le père, au sujet de l'école des Jésuites où il est envoyé contre son gré d'abord, puis au sujet d'une maîtresse. Instable, il tente l'armée puis les mondanités de Londres et d'Amsterdam, deux villes dont il est expulsé pour inconduite. Il prononce enfin ses voeux en 1721. Devenu bénédictin, il se distrait par l'écriture, avant de se défroquer. Peu après la parution de son Histoire de Monsieur Cleveland et de son Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, il lance un périodique littéraire Le Pour et le Contre. Emprisonné pour dettes, le voilà réduit à solliciter la grâce papale et à reprendre la soutane, sans cesser pour autant d'écrire et de fréquenter les philosophes. Ses ouvrages, aussi rocambolesques que son existence, ont suscité le scandale de par les portraits qu'il y trace, souvent ceux d'hommes que l'amour a menés à la déchéance. Ils ont aussi fondé une nouvelle sensibilité, axée sur le drame et le pathos.

(Source : Evene)

Bibliographie :

  • Les Aventures de Pomponius, chevalier romain, 1724
  • Mémoires et aventures d’un homme de qualité, 1728-1731
  • Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, 1731, 1753
  • Le Doyen de Killerine, 1735-1740
  • Histoire d'une Grecque moderne, 1740
  • Histoire générale des voyages, 15 vol., 1746-1759
  • Histoire de Marguerite d’Anjou, 1740
  • Mémoires pour servir à l’histoire de Malte, 1741
  • Campagnes philosophiques, 1741
  • Le Monde moral ou Mémoires pour servir à l’histoire du cœur humain, 1760
 

Newsflash

 

« Nous pensions avoir trouvé le refuge idéal, un cottage perdu au coeur de la forêt. Il était sans doute un peu délabré, mais tout à fait charmant et si paisible… C’est là que la magie a commencé. Midge et moi, nous avons atteint des sommets de créativité dans nos domaines respectifs : elle a peint des toiles extraordinaires et je me suis mis à jouer de la guitare comme un dieu ! Quant à l’amour qui nous unissait, c’est devenu la magie suprême…
Mais, comme toute médaille a son revers, le cottage avait lui aussi son mauvais côté. Et c’est là qu’intervient la mauvaise magie…
Aujourd’hui encore, j’ai de la peine à croire que des choses aussi terrifiantes aient pu arriver. Et pourtant… »

L'avis de Carrie : Comme pour « Les Autres » du même auteur, l’histoire est un peu longue à démarrer. Mais c’est sans doute pour qu’on s’imprègne bien de l’enchantement idyllique du début pour mieux plonger dans l’enfer par la suite. Donc, passé le moment un peu ennuyeux du début avec la mise en place des personnages dans leur nouvelle demeure, on tourne les pages avec de plus en plus d’avidité en se demandant « mais qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? ». Et finalement, il ne se passe pas grand-chose. J’avais espéré quelque chose de plus spectaculaire, plus effrayant. Moi qui aime les histoires de maisons hantées, je suis restée sur ma faim avec celle-ci. Un long roman (380 pages) pour peu de frayeur en définitive. En tout cas, moi qui n’avais déjà pas beaucoup de sympathie pour les sectes, ce roman m’a définitivement fâchée avec elles.
Donc, un peu déçue quand même.

 

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