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Coraline

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coraline

 

Derrière une porte de sa nouvelle maison, Coraline découvre une autre maison qui ressemble étrangement à la sienne (mais en mieux). Au premier abord, tout semble merveilleux. La nourriture est meilleure que celle de ses parents et le coffre à jouets est rempli d'anges mécaniques qui agitent leurs ailes et de dinosaures squelettes qui marchent et qui claquent des dents. Mais il y a aussi une autre mère et un autre père dans la maison, et ils veulent qu'elle reste pour devenir leur petite fille chérie. Ils ont l'intention de la changer et ne jamais la laisser partir. Coraline va devoir lutter de toutes ses forces et avec tous les objets qu'elle pourra trouver pour se sauver et retrouver sa vie normale. P. Craig Russell, dessinateur récompensé par de nombreux prix, offre ici une magnifique adaptation du bestseller jeunesse de Neil Gaiman.

L'avis de Carrie : Il s’agit donc de l’adaptation graphique du roman du même nom. Chose inhabituelle dans les adaptations de roman, la BD a un plus grand nombre de pages que le roman : 186 pages pour la BD et 153 pages pour le roman. J’aime beaucoup le dessin (le visage de la mère est très effrayant) et les couleurs sont très claires, vives, gaies. Le découpage des planches est très varié, de la case carrée ou rectangulaire classique à la toute petite case, en passant par le bandeau ou les cases superposées, mais ça ne gène pas du tout la lecture. La BD est découpée en 13 chapitres à l’instar du roman et est très fidèle à ce dernier (vu le nombre de pages, c’est un peu normal). Il y a cependant un je ne sais quoi dans la narration qui m’a semblé un peu mécanique, terne, sans vie, comme une leçon qu’on récite. Au début, je n’y ai pas pris garde, mais au fil de ma lecture, ça m’a sauté aux yeux et ça m’a un peu gâché le plaisir de ma lecture. Néanmoins, cette BD reste une réussite en matière d’adaptation.

 

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Newsflash

 

James Herbert est un auteur anglais spécialisé dans le domaine de l'horreur né le 8 avril 1943 à Londres.

Après avoir caressé la carrière de chanteur et de directeur artistique, James Herbert se consacre à la littérature. Peu à peu, il se spécialise dans l'horreur, sous toutes ses formes. Plusieurs thèmes sont récurrents dans son oeuvre : les catastrophes, le surnaturel, le nazisme et la réincarnation. Il aborde les catastrophes à plusieurs reprises, notamment dans ses premiers romans, comme La Trilogie des rats ou Fog ; tous deux influencés par les romans de science-fiction de John Wyndham. L'horreur qu'il dépeint ici est symbolique du déclin de la société, où même les autorités sont incompétentes. Sa période surnaturelle (Dis-moi qui tu hantes, Le Survivant) laisse l'horreur scientifique pour une horreur plus improbable. James Herbert revient ensuite aux horreurs plus terre à terre en consacrant deux romans historiques où des Britanniques sympathisent avec des nazis. Le dernier thème phare de la bibliographie de James Herbert est la réincarnation, comme dans Others ou Le Jour où je suis mort.

(Source : Evene)

Bibliographie : (dates de publications françaises)

  • Les Rats, 1976
  • Le survivant, 1978
  • Le Sombre, 1986
  • Pierre de lune, 1987
  • Le Repaire des rats, 1989
  • L'empire des rats, 1991
  • Fluke, 1992
  • La Lance, 1992
  • Hanté, 1992
  • Sanctuaire, 1993
  • Fog, 1994
  • Sépulcre, 1995
  • Présages, 1996
  • 48, 1999
  • Ballade pour un ange déchu , 2000
  • La Conspiration des fantômes , 2000
  • Le Jour où je suis mort , 2005
  • Le Secret de Crickley Hall, 2008
  • Les Autres, 2009
  • Magic cottage, 2010