Mortimer court à travers champs, agitant les bras et criant comme une truie qu'on égorge. Et non. Même les oiseaux n'y croient pas. "Il a du coeur", fait son père adossé contre un muret. "Dame, c'est le reste qui lui manque", répond l'oncle Hamesh. Mais à la foire à l'embauche, la Mort le remarque et l'emporte sur son cheval Bigadin. Il faut la comprendre : elle a décidé de faire la vie ; avec un bon commis, elle pourrait partager le travail quotidien, ce qui lui laisserait des loisirs. Un grand destin attend donc Mortimer. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avis de Mélusine : Je ressors plutôt déçue de ce tome. Étant donné que pour beaucoup de fans, Mortimer semble être l'un des meilleurs livres des annales, j'avais placé la barre haute et j'ai certainement été trop exigeante car au final je le trouve ni meilleur ni plus mauvais que les 3 premiers tomes que j'ai lus. J'ai adoré le personnage de la mort (essayez d'imaginer la faucheuse, la vraie, celle qui fout les jetons, avec os, faux, cape noire, s'essayant aux plaisirs de la "vie" (boire, manger, faire la fête). C'est... tordant) et je suis surtout dégoutée de ne pas l'avoir vu aussi souvent que je le souhaitais. Les péripéties de Mortimer m'ont fatiguée à la longue et même si j'aime bien l'humour britannique, je trouve que Pratchett peut vite devenir lourdingue. Ça reste une lecture pas prise de tête et sympa, rafraichissante, idéale pour chasser les idées déprimantes.
Par contre la rencontre avec Rincevent m'a donné envie de prendre de ses nouvelles via les annales.