Composé de textes clairs et incisifs racontant ce combat d'idées qu'est l'Histoire, sans omettre de resituer ces idées dans l'Histoire qui les a vues naître, Comprendre l'Empire aurait tout aussi bien pu s'intituler Sociologie de la domination ou Sociologie du mensonge, tant Empire et domination par le mensonge sont liés. Peu universitaire dans sa forme, mais fruit de cinquante années d'expériences combinant lectures et engagements, cet essai retrace le parcours historique de la domination oligarchique engagé depuis plus de deux siècles en Occident : instrumentalisation de l'humanisme helléno-chrétien, noyautage de la République par les réseaux, exacerbation des antagonismes de classes et manipulation de la démocratie d'opinion. Un long processus initié au XVIIIe siècle par le cartel bancaire qui approche de son épilogue avec le Nouvel ordre mondial. Une tentative d'imposer par la ruse un pouvoir dictatorial qui met, à l'horizon 2012, le monde occidental face à un choix qui l'engage tout entier : la dictature de l'Empire ou le début du soulèvement des peuples ; la gouvernance globale ou la révolte des Nations.
Avis de Fred : Oh là là, quelle monstrueuse claque. Clair, net, précis, rentrant dans le vif des sujets (car il y’en a, des sujets, et tous se recoupent) mais sans jamais bourrer le crâne, et ce malgré un langage parfois un peu technique, mais devenant limpide au fil des sujets évoqués et alors que la compréhension se fait. C'est l’un des livres les plus rentre-dedans que j'ai jamais lu, une rafale de balles envoyée aux élites, aux banquiers, aux intellectualo-peoples à la botte de la propagande "droits de l'hommisme" et se permettant, tous autant qu'ils sont, et au nom de la Sacro Sainte Démocratie à l’occidentale - démocratie dont ils ont en réalité bafoué toutes les règles - d'imposer petit à petit à notre société toute entière la tyrannie du mondialisme, une tyrannie portant le masque du salut et des droits de l'homme, mais détruisant pierre par pierre les Nations, au mépris de l’enracinement des peuples dans celles-ci, et de ce qui fait leurs richesses. Entreprise de démolition entamée en vérité avec la Révolution Française. Soral nous parle du « roman national » , qu'il détricote impitoyablement, avec une intelligence et une franchise rare, trop rare, de même qu'il remet à leur place - ayant pris le risque depuis longtemps d'être diabolisé et traité de facho-nationaliste et autres gentillesses - tous nos partis politiques et leurs réseaux (franc-maçon et sionistes, entre autres) qui agissent auprès de l'Etat de manière occulte et remplaçant ainsi... l'Eglise. Car la Laïcité, c'est la franc-maçonnerie, et la franc-maçonnerie, c'est l'Eglise de l'Etat. La Raison a tué la Religion. Puis la Raison s'est faite tuer par le marché, l'argent, qui a tout bonnement remplacé Dieu et la morale, et précipité le monde dans l‘inégalité la plus violente qui soit, l’Empire mondialiste se chargeant de désigner les opposants, lorsque ceux-ci refusent à se soumettre, et c’est là aussi qu’intervient la propagande médiatique à la botte de l’Empire, d'horribles fachos dangereux pour la démocratie ; mais plutôt, en vérité, dangereux pour les pouvoirs en place, pouvoirs au service des lobbys et des banques, le Nationalisme devenant - quand ça n’est pas le monde Musulman - source de tout le mal être de notre société. L‘Eglise Laïque toujours prête, par ailleurs, à rappeler à l’ordre le monde Musulman mais qui laisse des mouvements comme la LDJ (Ligue de défense juive) s’entraîner dans des locaux prêtés par le ministère de l’intérieur, et dont personne, dans un monde médiatique hypocrite et lèche bottes, n’ose parler sous peine d’avoir toutes les associations droit-de-l’hommiste collées aux basques, associations franc-maçonnique et sionistes, évidemment, et ne faisant que nourrir, au fond, le racisme et l’antisémitisme, l'esprit communautaire et les inégalités.
Bref, un livre trop complet (qui mérite débats et réflexions, ouverture d'esprit) pour en parler dans un simple commentaire, livre d'une grande profondeur, rare, aux propos libres et assumés, nécessaires, et je dirais même salvateurs. Comprendre l’Empire est un bouquin à ne pas laisser entre toutes les mains malheureusement. Les pro-ceci ou anti-cela vont forcément s'arracher les cheveux ; quant à ceux qui ne sont pas de libres penseurs, ou haïssent ces derniers parce qu’ils osent aller à contre-courant d’un politiquement correct de plus en plus malsain, mieux vaut qu’ils ne lisent pas ce livre, tout simplement. Dans un monde comme celui de Fahrenheit 451, je serais poursuivi pour avoir un tel livre chez moi, et il serait jeté au feu, pour sûr !