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Collectifs ou anonymes Collectifs Les Chefs-d'oeuvre du fantastique

Les Chefs-d'oeuvre du fantastique

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chefs d'oeuvre fantastique

 

Cette anthologie comporte 49 nouvelles réparties dans 5 parties et débute avec la préface de Jacques Bergier et s’achève sur le dictionnaire des auteurs. Il est également à noter que de multiples illustrations jalonnent cette anthologie.


Avis de Mélusine
: Je dois dire que je me suis tâtée avant de vous présenter cette anthologie. Elle est vieille (elle date de 1967) et est difficilement trouvable. Mais bon, je me suis dit que si quelqu'un avait le bonheur de la trouver dans une brocante ou autre, ça pourrait peut-être l'inciter à aller y jeter un petit coup d’œil. Parce qu'elle vaut vraiment le coup. Ok, les nouvelles ne sont plus vraiment fraîches mais elles restent relativement modernes. Ce que j'ai aimé c'est qu'on trouve toutes sortes de nouvelles. Certaines nouvelles fantastiques sont très "classiques" (celles de Henry James, d'Algernoon Blackwood par exemple), d'autres très originales (La disparition d'Honoré Subrac de Guillaume Apollinaire, Le principe de Yehudi de Fredric Brown). Parfois on a même l'impression que certaines nouvelles on été écrites par des auteurs n’appartenant pas à notre monde  (Le professeur et l'ours en peluche de Theodore Sturgeon, Tels des miroirs gelés de Gérard Klein (cette dernière est complètement étrange). D'autres cependant sont incompréhensibles et je ne les ai pas aimées (Le voile noir du ministre de Nathaniel Hawthorne, Le verdict de Franz Kafka).
Mes préférées sont (je prends vraiment les meilleurs des meilleurs, car j'ai aimé plus des 3/4 de l'anthologie) :

Les gens de l'été (Shirley Jackson) qui est une nouvelle juste super angoissante, la tension monte sans même que l'on s'en rende compte... les personnages sont menaçants comme pas possible... A tel point que vous vous sentez également visé), Récession (George Langelaan) qui peut apparaitre comme un bon mode d'emploi pour renaitre après la mort, J'embrasse ton ombre (Robert Bloch) qui raconte l'histoire d'une femme que même la mort n'arrivera pas à séparer de son mari. Elle est plutôt classique mais super bien rendue, La vérité sur le cas de M. Waldemar (Edgar Allan Poe) qui est culte, Le principe de Yehudi (Fredric Brown), qui dépeint une machine très ingénieuse que j'aimerais bien avoir en ma possession, Le professeur et l'ours en peluche (Theodore Sturgeon) que j'ai trouvé super malsaine et flippante, on s'attend à autre chose de la part d'une peluche, Celui d'autre part (Howard Phillips Lovecraft) qui nous amène dans un lieu étrange et qui bénéficie d'une chute excellente, Funérailles (Richard Matheson) qui change beaucoup des autres nouvelles car ici les monstres nous font plutôt rire, Les trous du masque (Jean Lorrain) dans laquelle on a l'impression de vivre la nouvelle en rêve. Et puis j'adore les histoires de carnaval. La deuxième nuit en mer (Frank Belknap Long) qui pour un peu pourrait vous flanquer la phobie des voyages en mer, L'infernale créature (Ambrose Bierce) qui m'a juste foutu les jetons quand je l'ai lu vers minuit. La créature est plus qu'infernale. La foule (Ray Bradbury) qui va me faire regarder les accidents de la route sous un nouvel angle, La disparition d'Honoré Subrac (Guillaume Apollinaire) qui est une de mes nouvelles préférées dans mes nouvelles préférées, j'ai trouvé l'idée vraiment extra (...), Tels des miroirs gelés (Gérard Klein) dont le côté étrange m'a plu, Le Grand Nocturne (Jean Ray) parce que j'aime me balader dans les mondes intercalaires de Ray. La chute est également excellente. L'histoire de Paul (Mary Norton) qui est originale et qui vous fait croire au petit peuple, Marée basse (Jacques Sternberg) dont j'ai bien aimé l'atmosphère, le personnage énigmatique qui arrive de la plage...

La critique est un peu décousue mais voilà en gros ce que j'ai retenu de cette délicieuse anthologie.

 

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Mise à jour le Lundi, 06 Août 2012 15:04  

Newsflash

 

Cela commença par un tremblement de terre. Dans la confusion, au milieu des cris des victimes, personne ne prêta vraiment attention à ce brouillard jaunâtre qui s’échappait de la terre éventrée et que le vent eut tôt fait d’emporter vers la campagne anglaise. Puis des massacres inexplicables, déments, furent signalés sur le passage de la nappe de brouillard. Elle se mit à croître, progressant inexorablement vers les zones les plus peuplées d’Angleterre… Un chef-d’œuvre de la terreur vendu à plus d’un million d’exemplaires !


L'avis d'Abso : Un roman qui souffle un peu le chaud et le froid je trouve. Un début un peu poussif avec une succession de tableaux nous montrant la folie que fait naître ce fameux brouillard. Ensuite, vers la moitié du livre, l'histoire se met vraiment en place pour finir de manière spectaculaire mais peut être un petit peu brutale. Vous l'aurez compris, ce roman n'est ni bon ni mauvais pour moi, il se lit, se range, s'oublie...

 

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