Marque ta page

  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille

Charly 9

Envoyer Imprimer PDF

charly 9

 

Charles IX fut de tous nos rois de France l'un des plus calamiteux.
A 22 ans, pour faire plaisir à sa mère, il ordonna le massacre de la Saint Barthélemy qui épouvanta l'Europe entière. Abasourdi par l'énormité de son crime, il sombra dans la folie. Courant le lapin et le cerf dans les salles du Louvre, fabriquant de la fausse monnaie pour remplir les caisses désespérément vides du royaume, il accumula les initiatives désastreuses.
Transpirant le sang par tous les pores de son pauvre corps décharné, Charles IX mourut à 23 ans, haï de tous.
Pourtant, il avait un bon fond.



Avis de MS : De Jean Teulé et à ce jour, je n’ai lu que «Le Montespan». En comparaison, «Charly 9» a un goût d’inachevé. «Le Montespan» n’était déjà pas très, très long, mais là, «Charly 9» ressort plus comme un roman court. Il faut dire que de la vie de Charles IV, il n’est besoin de s’étendre et Teulé nous dépeint la courte vie de ce roi comme il peut, à sa manière, toujours de façon crue et cinglante. Cependant, hormis une entrée fracassante, il fut impossible pour moi de me laisser embarqué totalement dans les délires d’un roi au funeste destin. Les chapitres très courts n’aident pas et même si Jean Teulé fait de son mieux pour nous conter ce destin tragique, il est obligé de digresser, il y a beaucoup de passages inutiles et il n’y a de ce fait pas grand-chose à se mettre sous la dent en fin de compte, rien à apprendre qu'on ne sache déjà (tout le monde sait que Charles IX est à l'origine du muguet du 1er Mai et du poisson d'avril... Comment ça, non ?) Pire qu’un court roman, «Charly 9» aurait pu faire en fait office d’une longue nouvelle. Non vraiment, ici demeure une petite pointe d’amertume et de déception surtout après avoir lu quelques semaines plus tôt un excellent «Montespan».

 

 

 

Newsflash

 

« Nous pensions avoir trouvé le refuge idéal, un cottage perdu au coeur de la forêt. Il était sans doute un peu délabré, mais tout à fait charmant et si paisible… C’est là que la magie a commencé. Midge et moi, nous avons atteint des sommets de créativité dans nos domaines respectifs : elle a peint des toiles extraordinaires et je me suis mis à jouer de la guitare comme un dieu ! Quant à l’amour qui nous unissait, c’est devenu la magie suprême…
Mais, comme toute médaille a son revers, le cottage avait lui aussi son mauvais côté. Et c’est là qu’intervient la mauvaise magie…
Aujourd’hui encore, j’ai de la peine à croire que des choses aussi terrifiantes aient pu arriver. Et pourtant… »

L'avis de Carrie : Comme pour « Les Autres » du même auteur, l’histoire est un peu longue à démarrer. Mais c’est sans doute pour qu’on s’imprègne bien de l’enchantement idyllique du début pour mieux plonger dans l’enfer par la suite. Donc, passé le moment un peu ennuyeux du début avec la mise en place des personnages dans leur nouvelle demeure, on tourne les pages avec de plus en plus d’avidité en se demandant « mais qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? ». Et finalement, il ne se passe pas grand-chose. J’avais espéré quelque chose de plus spectaculaire, plus effrayant. Moi qui aime les histoires de maisons hantées, je suis restée sur ma faim avec celle-ci. Un long roman (380 pages) pour peu de frayeur en définitive. En tout cas, moi qui n’avais déjà pas beaucoup de sympathie pour les sectes, ce roman m’a définitivement fâchée avec elles.
Donc, un peu déçue quand même.

 

Pour discuter de cette lecture