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Manitou

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Chaque nuit, Karen faisait d’épouvantables cauchemars. Chaque matin, la tumeur qui déformait son cou était un peu plus grosse. Une tumeur inopérable qui laissait les médecins perplexes et qui bougeait imperceptiblement, comme s’il y avait eu quelque chose de vivant sous la peau... Une édition anniversaire pour fêter les 25 ans de la première parution de l’ouvrage où l’on découvre les deux fins imaginées par Masterton. Préface inédite de l’auteur. Le premier roman de Graham Masterton, un coup d’essai qui est déjà un coup de maître, et une date dans l’histoire de la littérature de terreur.


Avis de MS : Un premier volet qui tient toutes ses promesses ! Manitou est le premier roman de Masterton et à ce sujet, ça se voit, il y a quelques maladresses qu’on ne trouve pas dans ses autres romans, mais ces petits défauts donnent du charme. Le même charme que l’on trouve dans chaque bon premier roman. Avec Manitou, à l’époque, Masterton a dû passer pour un possible grand auteur d’horreur en devenir. Ce qu'il est aujourd’hui. Dans ce premier volet, il y a tout ce que j’aime et le Grand Ancien n’est pas sans rappeler le Grand Cthulhu, d’ailleurs même s’il ne l’écrit pas, Masterton ne cache pas ici l’hommage détonnant à Lovecraft. Du bon, même si certains passages manquent de profondeur, mais faut-il rappeler que Masterton avait écrit ce roman en une semaine ? Une belle performance pour un roman de qualité !

 

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Newsflash

 

« Nous pensions avoir trouvé le refuge idéal, un cottage perdu au coeur de la forêt. Il était sans doute un peu délabré, mais tout à fait charmant et si paisible… C’est là que la magie a commencé. Midge et moi, nous avons atteint des sommets de créativité dans nos domaines respectifs : elle a peint des toiles extraordinaires et je me suis mis à jouer de la guitare comme un dieu ! Quant à l’amour qui nous unissait, c’est devenu la magie suprême…
Mais, comme toute médaille a son revers, le cottage avait lui aussi son mauvais côté. Et c’est là qu’intervient la mauvaise magie…
Aujourd’hui encore, j’ai de la peine à croire que des choses aussi terrifiantes aient pu arriver. Et pourtant… »

L'avis de Carrie : Comme pour « Les Autres » du même auteur, l’histoire est un peu longue à démarrer. Mais c’est sans doute pour qu’on s’imprègne bien de l’enchantement idyllique du début pour mieux plonger dans l’enfer par la suite. Donc, passé le moment un peu ennuyeux du début avec la mise en place des personnages dans leur nouvelle demeure, on tourne les pages avec de plus en plus d’avidité en se demandant « mais qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? ». Et finalement, il ne se passe pas grand-chose. J’avais espéré quelque chose de plus spectaculaire, plus effrayant. Moi qui aime les histoires de maisons hantées, je suis restée sur ma faim avec celle-ci. Un long roman (380 pages) pour peu de frayeur en définitive. En tout cas, moi qui n’avais déjà pas beaucoup de sympathie pour les sectes, ce roman m’a définitivement fâchée avec elles.
Donc, un peu déçue quand même.

 

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