La peste ocellionne a décimé l'Ecole de la cavalla. Des centaines d'élèves et d'officiers ont perdu la vie, et ceux qui ont survécu ont dû renoncer à leur carrière militaire. Chez eux, seules la dépendance et la déception les attendent... Tandis que l'infirmerie se vide, Jamère s'apprête lui aussi à rejoindre les siens pour assister au mariage de son frère aîné. Loin d'être brisé comme ses infortunés compagnons, il arbore un généreux embonpoint. A la vérité, il ne cesse de grossir malgré les exercices et les privations qu'il s'impose quotidiennement. La nuit, la femme-arbre hante ses rêves, des rêves dans lesquels sa propre nature ocellionne trahit tout ce qui lui est cher. La peste aurait-elle affecté plus que son corps ?
L'avis de Lanfear : Et bien encore un tome assez abominable ! Moi qui pensais que ça allait se calmer ... Bon le titre était tout de même révélateur. Jamère m'a encore plus attristée que dans les deux tomes précédents ! Savoir qu'il est traité injustement à l'école est une chose mais par son propre père ! Quelle honte, je ne l'aimais pas beaucoup à la base mais là ça a été affreux, quelle superficialité ! Mépriser son enfant de cette façon c'est épouvantable. Et surtout refuser de croire qu'il a un réel problème (même si c'est difficile à avaler) j'ai été choquée et vraiment outrée parce que son père n'aimait chez lui que cet idéal qu'il se faisait ! Quelle déception pour Jamère. Et cette fin ! (...)