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Jean Lorrain

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jean lorrain

 

Paul Alexandre Martin Duval, dit Jean Lorrain, est un écrivain français à très forte tendance parnassienne, né à Fécamp le 9 août 1855 et mort à Paris le 30 juin 1906.

Il fait ses études au Lycée du Prince impérial à Vanves puis comme interne chez les dominicains d'Arcueil au collège Albert-le-Grand. C'est alors qu'il compose ses premiers vers. En 1873, il rencontre Judith Gautier lors de vacances à Fécamp : elle s'intéressera assez peu à lui, mais le subjuguera littéralement. Il commence des études de droit à Paris en 1876 mais les abandonne en 1878 et commence à fréquenter les salles de rédaction et les cafés, ainsi que la bohème qui gravite autour de Rodolphe Salis et du cabaret du Chat noir. En 1880, il éprouve ses premières crises de spasmophilie cardiaque et s'installe définitivement à Paris, logeant dans des meublés à Montmartre. En 1882, il publie à compte d'auteur son premier recueil de poèmes, Le Sang des dieux et collabore à des revues comme Le Chat noir ou Le Décadent. En 1883, il publie un nouveau recueil de poésies, La Forêt bleue, et fréquente le salon de Charles Buet, où il rencontre Jules Barbey d'Aurevilly, Joris-Karl Huysmans, François Coppée, Léon Bloy, Laurent Tailhade… En 1884, il commence à collaborer au Courrier français dans lequel il publie une série de portraits dont l'un de Rachilde qui marque le début de l'amitié entre les deux auteurs. L'année suivante, il publie un nouveau recueil de poèmes, Modernités, et son premier roman, Les Lépillier, qui scandalise sa ville natale de Fécamp. Il rencontre Edmond de Goncourt avec qui il restera lié jusqu'à la mort de ce dernier en 1896. Lorrain se crée un personnage, avec une volonté affichée de provoquer le scandale. Il affiche avec tapage son homosexualité et son goût pour les lutteurs de foire, n'hésitant pas à paraître au bal des Quat'z'Arts en maillot rose avec le caleçon en peau de panthère de son ami, le lutteur Marseille. Il publie son deuxième roman, Très Russe, qui manque provoquer un duel avec Guy de Maupassant, son camarade d'enfance, détesté, qui a cru se reconnaître dans le personnage de Beaufrilan. Il publie des articles dans La Vie moderne et commence une collaboration avec L'Évènement (1887) et L'Écho de Paris en 1888. En 1891, son recueil de nouvelles Sonyeuse lui vaut son premier succès de librairie. À partir de 1895, il collabore au Journal où il publie ses « Pall-Mall Semaine », devenant l'un des chroniqueurs les mieux payés de Paris. Ses chroniques au vitriol sont goûtées autant que redoutées. En 1896, il figure sur la liste des membres de la première Académie Goncourt. En 1897, la critique salue son roman Monsieur de Bougrelon comme un chef d'œuvre. En 1900, Jean Lorrain s'installe sur la côte d'Azur et, en 1901, publie son œuvre maîtresse, Monsieur de Phocas. Sa santé se dégrade sous l'effet de l'abus des drogues – l'éther en particulier – et de la syphilis. Il voyage et effectue plusieurs cures à Peira-Cava, Le Boréon, et Châtel-Guyon. Il meurt le 30 juin 1906 d'une péritonite provoquée par une tentative d'administration d'un lavement à l'âge de cinquante ans. Il est enterré à Fécamp.

(Source : Wikipedia)

Bibliographie :

  • Le Sang des dieux (1882)
  • La Forêt bleue (1882)
  • Modernités (1885)
  • Viviane (1885)
  • Les Lépillier (1885)
  • Très russe (1886)
  • Les Griseries (1887)
  • Dans l'oratoire (1888)
  • Sonyeuse (1891)
  • Buveurs d'âmes (1893)
  • Yanthis (1894)
  • Un démoniaque (1895)
  • La Petite Classe (1895)
  • Sensations et souvenirs (1895)
  • Une femme par jour (1896)
  • Poussières de Paris (1896-1902)
  • La Princesse sous verre (1896)
  • Âmes d'automne (1897)
  • Loreley (1897)
  • Contes pour lire à la chandelle (1897)
  • Monsieur de Bougrelon (1897)
  • L'Ombre ardente (1897)
  • La Dame turque (1898)
  • Ma petite ville (1898)
  • Princesses d'Italie (1898)
  • Madame Baringhel (1899)
  • Heures d'Afrique (1899)
  • Histoires de masques (1900)
  • Prométhée (1900)
  • Monsieur de Phocas (1901)
  • Le Vice errant (1901)
  • Princesses d'ivoire et d'ivresse (1902)
  • Neigilde (1902)
  • Vingt femmes (1903)
  • Quelques hommes (1903)
  • La Mandragore (1903)
  • Clair de lune (1903)
  • Deux heures du matin (1904)
  • Sainte-Roulette (1904)
  • Fards et poisons (1904)
  • Propos d'âmes simples (1904)
  • La Maison Philibert (1904)
  • Hôtel de l'Ouest (1905)
  • L'École des vieilles femmes (1905)
  • Heures de Corse (1905)
  • Le Crime des riches (1906)
  • Madame Monpalou (1906)
  • Ellen (1906)
  • Le Tétreau (1906)
  • L'Aryenne (1907)
  • Maison pour dames (1908)
  • Hélie, garçon d'hôtel (1908)
  • Narkiss (1909)
  • Les Pelléastres (1910)
  • La Ville empoisonnée (1930)
  • Femmes de 1900 (1932)
  • Contes d'un buveur d'ether, 1975
  • Voyages (2009)
 

Newsflash

 

Nicholas Dismas est un détective privé comme vous n'en avez jamais rencontré : né avec de terribles difformités, il compense la dureté de sa vie par un humour désabusé et la compagnie des drogues et de l'alcool. Engagé pour retrouver un bébé disparu, probablement enlevé à sa mère à la naissance, il lève peu à peu le voile sur des faits troublants ayant eu lieu dans le milieu hospitalier et qui ne sont peut-être pas tout à fait du passé. Mais Dismas n'est-il pas lui-même porteur d'un secret qu'il ignore ? Au cours de son enquête, il est assailli par des manifestations paranormales: est-il en train de passer sous l'emprise des " Autres " ? En tout cas, il fera tout pour atteindre une révélation plus effroyable et choquante que tout ce que vous pouvez imaginer...

L'avis de Carrie : Je pleure rarement en lisant un livre, mais là j’avoue que c’était limite. La phrase qu’on lit souvent à propos d’un livre « vous n’en sortirez pas indemne » s’applique à ce roman, sans conteste.
Le début est, certes, un peu long mais bon sang, une fois rentré dans le vif du sujet, on est complètement plongé dans l’enquête de notre détective privé, personnage auquel on s’attache très fort. Jusqu’à découvrir avec lui l’horreur absolue, la folie humaine, l’abjecte. La 4ème de couverture qui annonce « une révélation plus effrayante et choquante que tout ce que vous pouvez imaginer » tient toutes ses promesses, assurément.
Un roman vraiment fort et poignant.

 

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