Marque ta page

  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille
Etrangers Sepulveda, Luis Luis Sepulveda

Luis Sepulveda

Envoyer Imprimer PDF

luis sepulveda

 

Luis Sepulveda est un écrivain chilien né le 4 octobre 1949 à Ovalle.

Figure de l'engagement pour les droits de l'Homme, Luis Sepulveda est l'une des voix les plus importantes d'Amérique latine. Alors qu'il est encore étudiant en lettres, le militant proche des jeunesses communistes est condamné à 28 ans de prison par le régime de Pinochet. Libéré au bout de deux ans et demi grâce au soutien d'Amnesty International puis exilé, l'auteur voyage à travers l'Amérique latine, fonde des groupes théâtraux en Equateur, au Pérou et en Colombie et s'engage auprès de mouvements révolutionnaires. En 1978, il participe à une recherche de l'Unesco sur l'impact de la colonisation sur les populations amazoniennes et passe un an chez les indiens Shuars. Cette expérience est à l'origine du roman Le Vieux qui lisait des romans d'amour premier d'une série de best-sellers mondiaux parmi lesquels Le Monde du bout du monde, Un nom de torero, Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à parler. En 1982, l'écrivain s'installe en Allemagne jusqu'en 1996 puis en Espagne à Gijón où il écrit des chroniques régulières dans le quotidien espagnol El País. Ecrivain humaniste et écologiste, Luis Sepulveda est traduit en 35 langues et jouit d'une renommée internationale.

(Source : Evene)

Bibliographie : (dates de publications françaises)

  • Le Vieux qui lisait des romans d'amour, 1992
  • Le Monde du bout du monde, 1993
  • Un Nom de toréro, 1996
  • Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler, 1996
  • Le Neveu d'Amérique, 1996
  • Rendez-vous d'amour dans un pays en guerre, 1997
  • Journal d'un tueur sentimental, 1998
  • Hot Line, 1999
  • Yakaré, 1999
  • Les Roses d'Atacama, 2001
  • La Folie de Pinochet, 2003
  • Une sale histoire, 2005
  • Les Pires Contes des frères Grim, 2005
  • La lampe d'Aladino et autres histoires pour vaincre l'oubli, 2008
  • L'ombre de ce que nous avons été, 2010
 

Newsflash

 

« Nous pensions avoir trouvé le refuge idéal, un cottage perdu au coeur de la forêt. Il était sans doute un peu délabré, mais tout à fait charmant et si paisible… C’est là que la magie a commencé. Midge et moi, nous avons atteint des sommets de créativité dans nos domaines respectifs : elle a peint des toiles extraordinaires et je me suis mis à jouer de la guitare comme un dieu ! Quant à l’amour qui nous unissait, c’est devenu la magie suprême…
Mais, comme toute médaille a son revers, le cottage avait lui aussi son mauvais côté. Et c’est là qu’intervient la mauvaise magie…
Aujourd’hui encore, j’ai de la peine à croire que des choses aussi terrifiantes aient pu arriver. Et pourtant… »

L'avis de Carrie : Comme pour « Les Autres » du même auteur, l’histoire est un peu longue à démarrer. Mais c’est sans doute pour qu’on s’imprègne bien de l’enchantement idyllique du début pour mieux plonger dans l’enfer par la suite. Donc, passé le moment un peu ennuyeux du début avec la mise en place des personnages dans leur nouvelle demeure, on tourne les pages avec de plus en plus d’avidité en se demandant « mais qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? ». Et finalement, il ne se passe pas grand-chose. J’avais espéré quelque chose de plus spectaculaire, plus effrayant. Moi qui aime les histoires de maisons hantées, je suis restée sur ma faim avec celle-ci. Un long roman (380 pages) pour peu de frayeur en définitive. En tout cas, moi qui n’avais déjà pas beaucoup de sympathie pour les sectes, ce roman m’a définitivement fâchée avec elles.
Donc, un peu déçue quand même.

 

Pour discuter de cette lecture