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Brasiers

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brasiers

 

Lucia Moberg, « Lou », aura 16 ans dans une semaine. Du haut de son mètre cinquante et de ses Doc Martens violets, elle n’est pas sûre d’aimer la vie mais elle adore son père, professeur de Lettres à l’université d’État de New York. Ce samedi après-midi, elle l’a entraîné au centre commercial d’Ontario Ridge pour une course sans importance…
Rien ne l’a préparée au cauchemar qui s’enclenche.
Il était une fois l’enfer…

 

L'avis de MS : Waouh ! Après lecture de ce bouquin, je ne peux dire que «Waouh» ! Incontestablement, «Brasiers» est pour moi une bonne surprise et restera comme une de mes lectures favorites de cette année 2010. Derek Nikitas nous offre ici un bijou ! Je me laisse rarement emporté aussi loin par un roman, mais là j’ai été complètement enthousiasmé par le style de l’auteur ! Celui-ci, en effet, possède «Le Truc» pour écrire ! Car de nos jours, alors que les livres affluent de toute part (pour le meilleur et pour le pire) il est agréable pour un lecteur de tomber sur le roman d’un auteur qui était à coup sûr prédestiné pour pondre des chefs-d’œuvre. Et oui, ça fait plaisir et oui, c’est le pied ! Avec «Brasiers» Derek Nikitas n'a pas cherché à tout prix à aligner des mots en cherchant absolument la phrase parfaite, il a vécu son roman, il n’a pas surjoué, n’a pondu aucune phrase pompeuse. Il a su se placer dans la peau de chaque personnage pour faire ressortir les émotions avec justesse et sincérité. De ce fait, le rythme de «Brasiers» est très bon, l’écriture fluide et vraiment concise. Le passage d’un personnage à l’autre est remarquable et très bien adapté. Quant à l’intrigue, elle détonne ! Si au premier abord, elle peut paraître classique, encore une fois ici, c’est dans la manière de l’exploiter que Derek Nikitas s’est surpassé. C’est comme si avec un simple pétard, il avait réussi à faire un véritable artifice ! Difficile de poser le roman une fois commencé ! Pour catégoriser le roman, «Brasiers» est un polar ! Un polar dans lequel certes les catastrophes s’accumulent, le sang coule mais sans vulgarité, ni grossièretés avec une pointe de fantastique et de mythologie suédoise. Le ton est juste et les évènements tragiques se suivent sans que l’on ne s’y attende et avec une cruelle fatalité ! Pas mal de rebondissements et des scènes d’action remarquables également ! Pas de personnages à la force inouïe, ni au charisme légendaire (le personnage principale est une gamine de 16 ans banale et frêle) et pourtant Derek Nikitas les transcende ici aussi à sa manière. Non, vraiment «Brasiers» est un roman exceptionnel de par la manière dont il a été écrit et de par la manière dont il emporte le lecteur ! «Brasiers» ressemble un peu à un conte, un conte qui aurait été trempé dans une sorte d’acide made in U.S.A. Ouais un conte suédois, bouffé par les pires atrocités que peut recéler la société américaine ! Waouh ! Une sacrée claque !

 

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Newsflash

 

Cela commença par un tremblement de terre. Dans la confusion, au milieu des cris des victimes, personne ne prêta vraiment attention à ce brouillard jaunâtre qui s’échappait de la terre éventrée et que le vent eut tôt fait d’emporter vers la campagne anglaise. Puis des massacres inexplicables, déments, furent signalés sur le passage de la nappe de brouillard. Elle se mit à croître, progressant inexorablement vers les zones les plus peuplées d’Angleterre… Un chef-d’œuvre de la terreur vendu à plus d’un million d’exemplaires !


L'avis d'Abso : Un roman qui souffle un peu le chaud et le froid je trouve. Un début un peu poussif avec une succession de tableaux nous montrant la folie que fait naître ce fameux brouillard. Ensuite, vers la moitié du livre, l'histoire se met vraiment en place pour finir de manière spectaculaire mais peut être un petit peu brutale. Vous l'aurez compris, ce roman n'est ni bon ni mauvais pour moi, il se lit, se range, s'oublie...

 

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