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Samira Bellil

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samira bellil

 

Samira Bellil, née le 24 novembre 1972 à Alger et décédée le 4 septembre 2004, était une éducatrice française, connue pour son témoignage Dans l'enfer des tournantes.

Fille d'une vendeuse et d'un ouvrier, à treize ans, elle est séquestrée et violée par un ami du caïd de son quartier, un quartier difficile de Garges-lès-Gonesse dans le Val-d'Oise ; elle fut à nouveau victime de viol 3 ans plus tard. Le violeur écope de huit ans. Cette épreuve conduira Samira Bellil dans une errance dont elle sort grâce à une psychothérapie. Elle écrit en 2002 un livre qui connaît une très grande diffusion : Dans l'enfer des tournantes. Son témoignage dénonce les viols collectifs (« tournantes »), le besoin de vengeance et le traumatisme. Son livre dénonce également le système judiciaire français et sa difficulté à trouver une oreille qui l'écoute sans la juger et des gens en qui elle puisse avoir confiance. Son récit est dédié à ses « copines de galère pour qu'elles sachent qu'on peut s'en sortir » et rend hommage, pour son livre Merveilleux malheur, à Boris Cyrulnik, psychologue qui plaide pour la résilience. Suite à l'impact médiatique de son livre, elle devient, pendant quelques temps, proche du mouvement Ni putes ni soumises , espérant ainsi collecter des fonds pour aider les femmes victimes de violences sexuelles. Elle les quittera suite à de nombreuses divergences. Elle meurt le 4 septembre 2004 à l'âge de 31 ans d'un cancer de l'estomac.

(Source : Wikipedia)

Bibliographie :

  • Dans l'enfer des tournantes, 2002
 

Newsflash

 

« Nous pensions avoir trouvé le refuge idéal, un cottage perdu au coeur de la forêt. Il était sans doute un peu délabré, mais tout à fait charmant et si paisible… C’est là que la magie a commencé. Midge et moi, nous avons atteint des sommets de créativité dans nos domaines respectifs : elle a peint des toiles extraordinaires et je me suis mis à jouer de la guitare comme un dieu ! Quant à l’amour qui nous unissait, c’est devenu la magie suprême…
Mais, comme toute médaille a son revers, le cottage avait lui aussi son mauvais côté. Et c’est là qu’intervient la mauvaise magie…
Aujourd’hui encore, j’ai de la peine à croire que des choses aussi terrifiantes aient pu arriver. Et pourtant… »

L'avis de Carrie : Comme pour « Les Autres » du même auteur, l’histoire est un peu longue à démarrer. Mais c’est sans doute pour qu’on s’imprègne bien de l’enchantement idyllique du début pour mieux plonger dans l’enfer par la suite. Donc, passé le moment un peu ennuyeux du début avec la mise en place des personnages dans leur nouvelle demeure, on tourne les pages avec de plus en plus d’avidité en se demandant « mais qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? ». Et finalement, il ne se passe pas grand-chose. J’avais espéré quelque chose de plus spectaculaire, plus effrayant. Moi qui aime les histoires de maisons hantées, je suis restée sur ma faim avec celle-ci. Un long roman (380 pages) pour peu de frayeur en définitive. En tout cas, moi qui n’avais déjà pas beaucoup de sympathie pour les sectes, ce roman m’a définitivement fâchée avec elles.
Donc, un peu déçue quand même.

 

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