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Le Syndrome E

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syndrome

 

Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle... Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille, et de ses deux adorables jumelles. Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés, le crâne scié... Il n'en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko en congé forcé pour soigner ses crises de schizophrénie. Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko, si différents et pourtant si proches dans leur conception du métier. Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada des années cinquante, les deux nouveaux équipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d'une réalité effrayante et qui révèle que nous pourrions tous commettre le pire. Car aujourd'hui, ceux qui ne connaissent pas le syndrome E, ne savent pas encore de quoi ils sont capables...



Avis de MS : Il y a des auteurs qui au bout de quelques années s’essoufflent dans leurs idées, et qui au fil des rentrées littéraires sortent des livres de moins en moins bons. Des auteurs qui finissent par décevoir leur public même le plus fidèle. Rassurez-vous, il n’en est rien pour Franck Thilliez et si l’on en croit le futur «Gataca», opus qui complète le dyptique formé avec le «SyndromeE », ce n’est pas demain la veille que Franck Thilliez nous décevra. Non, car au fil de ses romans, il expose des intrigues de mieux en mieux ficelées et une plume de plus en plus concise. Parlons-en justement du «Syndrome E», un thriller dont le début, à l’ambiance hitchcockienne style «Quatrième Dimension», nous happe littéralement. Franck Thilliez y lance une intrigue explosive, travaillée et exploitée sous toutes ses formes. Dans ce roman, il refait vivre deux de ses personnages favoris : Lucie Hennebelle et Franck Sharko. Un grand moment pour les fans et autant vous dire, il va s’en passer des choses entre ces deux personnages ! Mais c’est dans l’exploitation scientifique de ses romans que Franck Thilliez détonne ! Ses explications sont carrées et impressionnantes. On sent un travail de recherche énorme derrière tout cela ! Ce qui est plaisant aussi avec «Le Syndrome E», ce sont les lieux dans lesquels nous fait voyager Franck Thilliez. De Lille à Paris, (rien d’extraordinaire) en passant par l’Egypte et le Canada et j’en passe et des meilleurs. Les descriptions du Caire sont tout simplement excellentes ! Bref, dans «Le Syndrome E», Franck Thilliez nous plonge une nouvelle fois dans les méandres de la folie humaine avec brio ! Et l’on tourne la dernière page avec une seule question en tête : peut-on déclencher la violence à volonté ?

 

Newsflash

 

« Nous pensions avoir trouvé le refuge idéal, un cottage perdu au coeur de la forêt. Il était sans doute un peu délabré, mais tout à fait charmant et si paisible… C’est là que la magie a commencé. Midge et moi, nous avons atteint des sommets de créativité dans nos domaines respectifs : elle a peint des toiles extraordinaires et je me suis mis à jouer de la guitare comme un dieu ! Quant à l’amour qui nous unissait, c’est devenu la magie suprême…
Mais, comme toute médaille a son revers, le cottage avait lui aussi son mauvais côté. Et c’est là qu’intervient la mauvaise magie…
Aujourd’hui encore, j’ai de la peine à croire que des choses aussi terrifiantes aient pu arriver. Et pourtant… »

L'avis de Carrie : Comme pour « Les Autres » du même auteur, l’histoire est un peu longue à démarrer. Mais c’est sans doute pour qu’on s’imprègne bien de l’enchantement idyllique du début pour mieux plonger dans l’enfer par la suite. Donc, passé le moment un peu ennuyeux du début avec la mise en place des personnages dans leur nouvelle demeure, on tourne les pages avec de plus en plus d’avidité en se demandant « mais qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ? ». Et finalement, il ne se passe pas grand-chose. J’avais espéré quelque chose de plus spectaculaire, plus effrayant. Moi qui aime les histoires de maisons hantées, je suis restée sur ma faim avec celle-ci. Un long roman (380 pages) pour peu de frayeur en définitive. En tout cas, moi qui n’avais déjà pas beaucoup de sympathie pour les sectes, ce roman m’a définitivement fâchée avec elles.
Donc, un peu déçue quand même.

 

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