Marque ta page

  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille

Proverbes I

Envoyer Imprimer PDF

proverbes

 

Bien avant que l’humanité ne se regroupe virtuellement en un grand village planétaire, les petits villages disposaient d’un moyen sûr pour transmettre le savoir et repousser les noirs corbeaux de l’inconnu : le proverbe.
Sibyllin ou sentencieux, réconfortant ou cinglant, il a réponse à tout, même lorsqu’on l’interroge sur lui-même : ainsi pour les Marocains « Le proverbe est la lampe des mots » tandis qu’en Chine on affirme que « Lorsqu’on a appris le livre des proverbes, on n’a plus d’efforts à faire pour parler ».
Qu’ils les corroborent ou témoignent de leurs limites, six auteurs ont mis en scène six de ces proverbes. Car s’il y a bien une manière d’éprouver leur réalité, c’est en les confrontant à la fiction.


L'avis d'Isa : On aurait pu rebaptiser cette anthologie "Petits contes cruels de sagesse populaire". La plupart des auteures (toutes féminines) de ce livre ont affûté une plume au cynisme délicieux. Des textes incisifs qui, à travers des maximes traditionnelles, portent un regard sans concession sur les dérives de notre société actuelle.
La vengeance est un plat qui se mange froid, Ghislaine Maïmoun : Texte d'introduction somme toute assez anecdotique à mon goût. Il faut dire que je ne suis pas une fan des textes très courts, sauf si la chute me surprend vraiment (ce qui ne fut pas le cas). La plume est par contre très agréable.
Pour vivre heureux, vivons cachés, Frédérique Lorient : Très bon texte. Direct et sans concession. Un régal pour les fans de Big Brother...
Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, Laurence Rodriguez : Très bon texte également. Un petit bémol à mon goût, la fin aurait pu traduire plus d'effroi et ainsi le faire partager au lecteur. Sans doute une volonté de l'auteur de prendre cette distance "philosophique" mais en bonne amatrice de King, j'aurais préféré que la plume nous plonge davantage dans l'horreur de la situation.
L'Habit ne fait pas le moine, Nathalie Salvi : Un texte excellent qui traduit bien l'esprit du proverbe sur les apparences trompeuses et qui en profite pour le prendre au pied de la lettre et nous livrer une vision incisive des comportements face à la mode, mais également face à nos propres enfants et la fierté parfois mal placée que nous mettons dans leur image. Un texte que j'ai vraiment adoré tant par ces thèmes qui me sont chers que par la plume qui les sert habilement.
On n'est jamais si bien servi que par soi-même, Véronique Pingault : Excellent texte également ! Bien que l'héroïne soit poussée à l'extrême, je n'ai pu m'empêcher de m'y reconnaître, tant l'auteur sait nous faire partager la façon dont elle se laisse déborder par son incapacité à déléguer. Si vous êtes une femme et que vous n'en pouvez plus de faire toutes les tâches domestiques sans pouvoir les confier à votre mari de peur qu'il ne fasse pas "comme il faudrait"... Si vous êtes un homme et partagez la vie d'une telle femme... Vous ne pourrez que sourire en retrouvant un certain nombre de situations vécues dans cette nouvelle. Sourire, puis frémir.
Là où frappe le professeur, Isabelle Guso : Je ne devrais pas le dire, mais j'aime beaucoup ce texte. Un des rares textes qui me donne toujours des frissons après plusieurs lectures de correction.

 

Pour discuter de cette lecture

Mise à jour le Lundi, 06 Août 2012 15:12  

Newsflash

 

James Herbert est un auteur anglais spécialisé dans le domaine de l'horreur né le 8 avril 1943 à Londres.

Après avoir caressé la carrière de chanteur et de directeur artistique, James Herbert se consacre à la littérature. Peu à peu, il se spécialise dans l'horreur, sous toutes ses formes. Plusieurs thèmes sont récurrents dans son oeuvre : les catastrophes, le surnaturel, le nazisme et la réincarnation. Il aborde les catastrophes à plusieurs reprises, notamment dans ses premiers romans, comme La Trilogie des rats ou Fog ; tous deux influencés par les romans de science-fiction de John Wyndham. L'horreur qu'il dépeint ici est symbolique du déclin de la société, où même les autorités sont incompétentes. Sa période surnaturelle (Dis-moi qui tu hantes, Le Survivant) laisse l'horreur scientifique pour une horreur plus improbable. James Herbert revient ensuite aux horreurs plus terre à terre en consacrant deux romans historiques où des Britanniques sympathisent avec des nazis. Le dernier thème phare de la bibliographie de James Herbert est la réincarnation, comme dans Others ou Le Jour où je suis mort.

(Source : Evene)

Bibliographie : (dates de publications françaises)

  • Les Rats, 1976
  • Le survivant, 1978
  • Le Sombre, 1986
  • Pierre de lune, 1987
  • Le Repaire des rats, 1989
  • L'empire des rats, 1991
  • Fluke, 1992
  • La Lance, 1992
  • Hanté, 1992
  • Sanctuaire, 1993
  • Fog, 1994
  • Sépulcre, 1995
  • Présages, 1996
  • 48, 1999
  • Ballade pour un ange déchu , 2000
  • La Conspiration des fantômes , 2000
  • Le Jour où je suis mort , 2005
  • Le Secret de Crickley Hall, 2008
  • Les Autres, 2009
  • Magic cottage, 2010