Les Cendres d’Angela (auquel succède C’est Comment l’Amérique ? et Teacher Man) nous plonge donc au cœur d’une famille irlandaise exilée aux Etats Unis, contrainte ensuite de vivre une vie encore plus misérable, de retour dans la ville Irlandaise de Limerick.
La vie du jeune Frank est hantée par la mort, la maladie, l’alcoolisme, le chômage, la misère.
L'avis de Mimile : J’entends encore mon prof nous dire : « Do yourself a favour, read this book ! » Il en fallait peu pour attirer ma curiosité. J’ai donc lu le premier tome de la trilogie autobiographique de Frank Mc Court (malheureusement décédé l’an dernier).
Certains passages sont déprimants et souvent j’ai dû faire une pause dans ma lecture pour passer à quelque chose de plus gai.
Beau mais triste, donc. Faut-il pour autant se passer de cette lecture ?
Pas du tout. Car dans ce livre, parmi tous ces malheurs, il y a aussi beaucoup d’humour de la part du jeune narrateur que l’on voit grandir en se posant des questions existentielles sur Dieu, l’amour, la mort, sans toutefois réussir à trouver une réponse. L’école, les petits boulots, les premières amours, autant d’expérience qui vont faire de lui un homme.
Le jeune Frank est déterminé à retourner en Amérique pour y mener une vie convenable, s’imaginant déjà rendre visite à sa famille dans un costume élégant. Il a un but et c’est ce qui le fait avancer.
Ce que j’ai donc aimé, c’est la force du narrateur qui arrive toujours à dépasser la misère, consciemment ou inconsciemment : car c’est peut être ceux qui en ont le moins qui ont le plus la force de vivre, surement l’énergie du désespoir.