L'espèce humaine provoque des bouleversements irréversibles de son environnement. Notre avenir
est aussi bouché que celui des dinosaures ! Peut-on encore espérer que l'Homo sapiens acquière enfin la sagesse dont il se rengorge, alors que toutes les grandes questions (pollutions, saccages des terres et des mers, climats, nouveaux virus...) sont négligées ou méprisées ? D'où vient cette folie suicidaire ? De ce que l'homme est un grand singe égoïste. Il obéit à trois pulsions : sexuelle,
territoriale et hiérarchique. Sa soif de domination le pousse à tous les crimes, y compris contre lui-même... Guerre nucléaire, climats en folie, empoisonnement de l'air et de l'eau, nouvelles maladies... Tout cela sera très drôle. Et après ? Rien... La vie créera de nouvelles espèces
jusqu'à ce que le Soleil brûle définitivement la planète, dans environ un milliard d'années.
L'avis de Fred : L'humanité disparaîtra, bon débarras, constat épouvantable du genre humain et prévisions de ce qui nous attend avec les catastrophes écologiques, le nucléaire, le réchauffement climatique, les armes de destruction massives... bref, l'homme va tout droit à la catastrophe, et plutôt que de ralentir la voiture, il appuie sur le champignon pour arriver plus vite dans le mur au nom du progrès et de l'économie. Le développement durable est une utopie, tant qu'il y a du progrès, de la consommation, de la croissance, il n'y a rien de durable. Mais bon, je ne vois pas où est l'intérêt d'un tel livre, puisque tout est foutu à long terme comme l'auteur ne cesse de le faire comprendre sur ses 190 pages ! Nous savons ce qu'a fait l'homme et ce qu'il continue de faire. L'auteur ne fait que détailler très précisément ce que l'on sait déjà à peu près sur l'état de notre planète et sur la folie des hommes et leur acharnement à piller sans aucun état d'âme notre chère terre. Paccalet se répète et s'écoute parler, ce qui est fatiguant.
La partie que j'ai préférée est celle qui conclue le livre, dans laquelle l'auteur, dans un langage très poétique et très imagé, imagine ce qu'il adviendra de ses cendres lorsqu'on les jettera pour lui dans la rivière de son enfance. Emouvant. Le reste, c'est vraiment du radotage.